Damien et lionel valdan rivalis

Et si les entrepreneurs sortaient encore plus forts de la crise ?

« Demain ne sera plus pareil » , « Pour moi, c’est la cata »  ou à l’inverse « Mon business n’a jamais été aussi florissant », « Ça m’a permis de retrouver ma vie de famille »… En tant qu’entrepreneurs, nous entendons tout et son contraire à propos de cette crise du Covid. Beaucoup de chefs d’entreprise se demandent “comment ils sortiront de la crise”.

Nous pensons à ce chauffeur de taxi qui a perdu tout son chiffre d’affaires pendant le confinement ; à ce commerce qui s’est mis au “clic and collect” pour compenser ses pertes de revenus ; à cette entreprise de menuiserie qui, elle, a remporté de nouveaux chantiers car elle a enfin pu embaucher ; ou encore à l’histoire de cette startup de 11 personnes, Stitch & Story, qui propose des “cours en ligne pour savoir tricoter” et qui voit ses utilisateurs bondir en quelques semaines.

Et si l’on voyait les choses sous un autre angle ? 

Si au lieu de se demander comment on sortira de la crise, on se demandait comment en sortir plus forts ?

En tant qu’entrepreneurs, nous avons tous relevé le défi de prendre un jour notre destin en main. Des crises, on en a vécues (rappelez-vous le passage à l’Euro, les Hedge funds en 1998, le Krach boursier de 2001-2002, les Subprimes en 2008…) et nous nous sommes toujours relevés. Cependant, cette crise sanitaire a fait perdre le cap a beaucoup d’entrepreneurs.

Et si on prenait de la hauteur ?

Depuis des années, notre quotidien d’entrepreneurs se mêle aux aléas de nos marchés, de nos clients, de la technologie ou du climat. Face à la crise sanitaire, voilà qu’il se mêle aussi aux décisions d’ouvertures et fermetures administratives et de gestes-barrières. A l’inverse, les progrès techniques ouvrent aussi d’extraordinaires opportunités de développement. 

Pas facile de prendre les bonnes décisions dans ce contexte.

Une chose est sûre : rien ne sera comme avant. Cette crise a accéléré des changements que l’on sait inéluctables, la digitalisation en tête. 

De nouvelles questions se posent désormais au dirigeant : Comment anticiper la prochaine vague et m’organiser ? Comment gérer le court, le moyen et le long terme ? Dois-je me diversifier et vers quels marchés ? Et le numérique, comment faire pour qu’il me rapporte vraiment ? 

Un humain prend 35000 décisions par jour. Que dire d’un chef d’entreprise ! Dans un environnement en mouvement et aussi complexe, comment peut-il désormais prendre les meilleures décisions pour lui et son entreprise ?

Prendre la bonne décision est aujourd’hui si important et si complexe que cela en devient l’enjeu central pour tous les entrepreneurs. Pour sortir plus fort de la crise, l’entrepreneur doit désormais s’assurer de prendre les meilleures décisions pour lui et son entreprise. Quels que soient sa taille, son secteur, son marché, tout le monde est concerné par ce nouvel enjeu.

Alors comment fait-on ?

Avant, c’était assez simple. On misait sur la qualité ou sur le prix, et on se fiait à la recommandation de nos clients fidèles. Au four et au moulin l’entrepreneur « à-tout-faire » pouvait encore survivre. 

Aujourd’hui, est-ce encore possible ?

Comment un entrepreneur peut-il à la fois être expert dans son métier, connaître la réglementation, vendre physiquement à ses clients, gérer sa boîte, négocier un prêt, fidéliser ses clients, gérer son personnel, suivre ses budgets, embaucher et investir, chercher de nouvelles affaires… et en plus, vendre en ligne, se diversifier, faire du “clic and collect”, communiquer sur les réseaux sociaux, soigner son e-reputation, gérer ses avis clients, etc. ?

L’entrepreneur « à-tout-faire » est mort. L’entrepreneur du futur est un “entrepreneur-assisté”.

On le voit depuis quelques années, les assistants numériques déferlent sur le web. Ils permettent déjà au dirigeant d’avoir une information de qualité en temps réel, et une organisation plus fluide. 

Par exemple, ils alertent ce dernier en cas d’écart avec ses objectifs et l’oriente vers les affaires les plus rentables ; ils lui donnent une visibilité en temps réel sur son activité ; ils garantissent le paiement des factures à risques ou permettent d’avoir plusieurs cartes bancaires virtuelles ; ils font sa comptabilité et organisent ses projets et ses équipes ; ils lui donnent une visibilité sur le web et proposent de vendre en ligne ses produits en quelques clics…

Les assistants numériques font partie de la panoplie de  “l’entrepreneur du futur”. Beaucoup les utilisent déjà au quotidien. Ils les ont choisis car ils sont simples, leur font gagner du temps et leur permettent de se concentrer sur l’essentiel : leur métier et leurs clients.

Mais peut-on se fier uniquement à un outil ? Comment un algorithme réagit-il à un contexte particulier comme une crise sanitaire, ou celle d’un marché « disrupté » par un Amazon ou un Uber ? Comment gère-t-il la perte d’un gros client ? Et plus profondément, comment répond-il à nos émotions humaines ? Envies, rêves, exaltation et aussi peurs ou hésitations ?

Par un smiley ?

Les outils sont indispensables, mais largement insuffisants. C’est pourquoi nous pensons que plus il y aura de digitalisation, plus il y aura d’humanisation.

Bien sûr, un humain ne calculera jamais aussi vite qu’un robot. En revanche, il répond par un sourire ou une main sur l’épaule. Il connaît les mots qui redonnent confiance et motivent. Il imagine des solutions innovantes et qui font rêver. Il est irremplaçable pour mettre le doigt sur un problème humain, donner une vision externe ou simplement passer un bon moment à boire un café.  Il donne “envie d’avoir envie”. 

Comme il a des assistants numériques, “L’entrepreneur du futur” a aussi un « Conseiller Personnel ».

Ce Conseiller personnel (ou cette Conseillère !) vient tous les mois dans ses bureaux et connaît ses besoins, comme il connaît son entreprise et ses salariés ; il se soucie de sa vie personnelle et de son équilibre familial ; il accompagne son client chez son expert-comptable ou son banquier… Il est le confident du dirigeant et fait partie de la « famille ». Il est la première personne que l’entrepreneur contacte pour toutes les décisions importantes.

Quand l’assistant numérique apporte la visibilité et le gain de temps, le Conseiller personnel apporte la sérénité et l’envie à l’entrepreneur. Dans un contexte toujours plus complexe, quel plaisir de pouvoir décider en toute confiance et d’aller de l’avant !

Pour prendre les meilleures décisions, “l’entrepreneur du futur” est assisté d’outils et accompagné de femmes et d’hommes qui le comprennent et l’aident à prendre les meilleures décisions.

Digitalisation ET humanisation. 

Pour sortir encore plus fort de la crise, comment peut-on désormais se passer de l’un ou de l’autre ?

Damien et Lionel Valdan
Cofondateurs de Rivalis

 

Rivalis

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